Abstract
This article seeks to show that the national alliance between Estado Novo and theCatholic Church favored the rise to prominence of those Catholics who, in 1958,abruptly broke with the Salazarist dictatorship and felt legitimated by the theologicalrenewal associated with the Vatican II Council. These “progressive Catholics” were notthe only Catholics who opposed the Estado Novo but they were certainly the mostvisible on the Portuguese political scene and took the most radical positions duringthe colonial war (1961-1974). May 68 and liberation theology also left their mark onthe Portuguese Catholic left, though it retained a pluralist outlook. The post-conciliarcrisis was reflected in high-profile departures from the institutional Catholic Churchand radical criticism of the ecclesiastical and political authorities.
Cette étude entend montrer que l’alliance nationale entre l’Estado Novo et l’Églisecatholique a favorisé l’émergence et le développement du courant catholique qui,en 1958, a rompu brutalement avec la dictature salazariste et qui s’est senti justifié,ensuite, par le renouveau théologique lié au concile Vatican II. Ces « catholiquesprogressistes » n’ont pas été les seuls catholiques à s’opposer à l’Estado Novo, maissans doute ont-ils été les plus visibles sur la scène politique portugaise. Ce sont euxqui ont pris les positions les plus radicales pendant la guerre coloniale, entre 1961et 1974. Mai 68 et la théologie de la libération ont marqué cette gauche catholiqueportugaise, qui a pourtant gardé un caractère pluraliste. La crise postconciliaire s’estmanifestée à la fois par le départ de figures marquantes de l’institution catholiqueportugaise, et par une double critique, radicale, du pouvoir ecclésiastique et dupouvoir politique.
Cette étude entend montrer que l’alliance nationale entre l’Estado Novo et l’Églisecatholique a favorisé l’émergence et le développement du courant catholique qui,en 1958, a rompu brutalement avec la dictature salazariste et qui s’est senti justifié,ensuite, par le renouveau théologique lié au concile Vatican II. Ces « catholiquesprogressistes » n’ont pas été les seuls catholiques à s’opposer à l’Estado Novo, maissans doute ont-ils été les plus visibles sur la scène politique portugaise. Ce sont euxqui ont pris les positions les plus radicales pendant la guerre coloniale, entre 1961et 1974. Mai 68 et la théologie de la libération ont marqué cette gauche catholiqueportugaise, qui a pourtant gardé un caractère pluraliste. La crise postconciliaire s’estmanifestée à la fois par le départ de figures marquantes de l’institution catholiqueportugaise, et par une double critique, radicale, du pouvoir ecclésiastique et dupouvoir politique.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 60-74 |
Number of pages | 15 |
Journal | Histoire@politique, Politique, culture et société |
Volume | 30 |
Issue number | 3 |
Publication status | Published - 2016 |
Keywords
- Catholic Church
- “Progressive” Catholics
- Estado Novo
- Vatican II
- Post- Conciliar Crisis
- Église catholique
- Catholiques “progressistes”
- Crise postconciliaire