Abstract
This paper seeks to identify the conditions which a clause-initial X phrase (XP) must satisfy to license locative inversion. Three SVO (subject-verb-object) languages with distinct degrees of word order fl exibility are considered: English, French and European Portuguese (EP). We show that these languages only permit locative inversion with preposed XPs which are stage topics (sTOPs), i.e. presupposed XPs that defi ne a (spatio-temporal) location. We further show that being a sTOP is both a necessary and suffi cient condition for an XP to license this type of inversion. In addition to the structures typically classifi ed as locative inversion, cases of “absolute inversion” in French, “free” inversion in sentence-focus contexts in EP, and inversion structures with preposed participial and adjectival phrases in English and French are argued to be licensed by (c)overt sTOPs and, thus, constitute forms of (covert) locative inversion. We conclude that there is a strong correlation between sTOPs and subject-verb inversion cross-linguistically.
Cet article vise à identifier les conditions qu’un syntagme X (SX) en position initiale de phrase doit satisfaire pour être capable de légitimer l’inversion locative. Nous analysons trois langues SVO (sujet-verbe-objet) qui ont différents degrés de flexibilité au niveau de l’ordre des mots: l’anglais, le français et le portugais européen (PE). Nous montrons que ces langues permettent l’inversion locative exclusivement avec des SX antéposés qui sont interprétés comme des topiques scéniques (TOPs), i. e. des SX présupposés qui spécifient une localisation (spatio-temporelle). Nous montrons aussi qu’être un TOPs est une condition non seulement nécessaire, mais aussi suffisante pour qu’un SX puisse légitimer l’inversion. Nous défendons l’idée que, au-delà des structures classées comme inversions locatives, certains cas d’inversion absolue en français, l’inversion « libre » en contexte de focus large en PE et les structures d’inversion avec des syntagmes participiaux ou adjectivaux en anglais et en français, sont légitimés par un TOPs (explicite ou implicite) et constituent, ainsi, des formes d’inversion locative. Nous concluons qu’il y a une forte corrélation entre TOPs et inversion sujet-verbe interlinguistiquement.
Cet article vise à identifier les conditions qu’un syntagme X (SX) en position initiale de phrase doit satisfaire pour être capable de légitimer l’inversion locative. Nous analysons trois langues SVO (sujet-verbe-objet) qui ont différents degrés de flexibilité au niveau de l’ordre des mots: l’anglais, le français et le portugais européen (PE). Nous montrons que ces langues permettent l’inversion locative exclusivement avec des SX antéposés qui sont interprétés comme des topiques scéniques (TOPs), i. e. des SX présupposés qui spécifient une localisation (spatio-temporelle). Nous montrons aussi qu’être un TOPs est une condition non seulement nécessaire, mais aussi suffisante pour qu’un SX puisse légitimer l’inversion. Nous défendons l’idée que, au-delà des structures classées comme inversions locatives, certains cas d’inversion absolue en français, l’inversion « libre » en contexte de focus large en PE et les structures d’inversion avec des syntagmes participiaux ou adjectivaux en anglais et en français, sont légitimés par un TOPs (explicite ou implicite) et constituent, ainsi, des formes d’inversion locative. Nous concluons qu’il y a une forte corrélation entre TOPs et inversion sujet-verbe interlinguistiquement.
Original language | English |
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Pages (from-to) | 5-28 |
Number of pages | 23 |
Journal | Discours. Revue de linguistique, psycholinguistique et informatique. A journal of linguistics, psycholinguistics and computational linguistics. |
Volume | 19 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2016 |
Keywords
- Locative inversion
- Stage topic
- English
- European Portuguese
- French
- Inversion locative
- Français
- Topique scénique
- Anglais
- Portugais européen