Abstract
Dans son article sur le corps comme archive, où il problématise la transmission de la danse et de la performance, André Lepecki s’appuie sur le célèbre essai de Benjamin sur la tâche du traducteur1. Comme Lepecki nous le dit, pour Ben- jamin toute œuvre d’art est constituée d’une sorte « d’incomplétude radicale » qui, cependant, « l’anime ». Cette incomplétude alimente l’avenir de l’œuvre d’art dans de multiples « traductions », qui actualisent en quelque sorte les pos- sibilités non exprimées dans « l’original » — en créant de nouvelles instances transitoires de la vie future de l’œuvre. S’il est incontestable que cette approche permet plusieurs traductions de l’œuvre, ne pouvons-nous pas nous demander si elle autorisera également des traductions trompeuses, fausses ou abusives ?
Pour essayer de répondre à cette question, on peut commencer cette tentative de traduction du travail performatif de l’artiste qui fait l’objet de notre analyse: Elisabete Mileu.
Pour essayer de répondre à cette question, on peut commencer cette tentative de traduction du travail performatif de l’artiste qui fait l’objet de notre analyse: Elisabete Mileu.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 115-122 |
Number of pages | 8 |
Journal | Registres |
Volume | 23 |
Publication status | Published - 22 Sept 2022 |
Keywords
- Performance