Abstract
La présence du genre féminin pervers dans l'art devient bien plus récurrente à partir de la seconde moitié du XIX e siècle, en conséquence du questionnement de certains piliers fondamentaux de la civilisation occidentale, comme l'autorité chrétienne, patriarcal, bourgeoise, venu de transformations culturelles et techniques inhérentes à la Révolution Industrielle.
José de Almada Negreiros suit la tendance venue du tournant du XIX e siècle et consacre beaucoup de son attention littéraire et plastique à la figure féminine dans une partie manifeste de son œuvre. Notre étude penchera sur l’analyse du personnage féminin de Judith dans le roman Nom de Guerre (Negreiros, 1988), qui est recréé artistiquement selon une perspective inédite. Etant donné que Judith est prostituée et que sa marginalité est associée à l'excès sexuel, concomitamment avec la stérilité, nous allons comprendre dans ces attributs le
sens de l'inversion des valeurs, de la représentation d'un « monde à l'envers » qui, de cette façon, se distancie des comportements-types de la société.
Original language | Portuguese |
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Pages (from-to) | 9–13 |
Number of pages | 5 |
Journal | DOC.EU. Representações corporais em ciências socio-humanas |
Volume | 1 |
Issue number | 1 |
Publication status | Published - 2017 |
Keywords
- Femme fatale
- Érotisme
- Judith
- Mythe