Abstract
Pendant le printemps 1997, j’ai accompagné le tournage d’un documentaire - Esta é a minha casa, du cinéaste João Pedro Rodrigues – sur une famille d’émigrants portugais. La question de la tension entre mobilité et ancrage territorial était à l’origine de ce projet. En faisant une ethnographie multi-située, nous voulions comprendre les processus de construction des univers culturels et identitaires des différents membres de la famille, en tenant compte du fait qu’ils vivent en voyage constant entre deux petits villages portugais et la ville de Paris
Étant donné que les tournages ont placé la famille dans une situation transactionnelle complexe, les compositions identitaires qui en résultent sont aussi diverses. Le voyage culturel que tous ont expérimenté n’a pas été vécu de la même façon, et, peut-être parce que l’observation était centrée sur la famille nucléaire, il m’a paru évident que les choix opérés sont fortement marqués par un clivage de genre.
Étant donné que les tournages ont placé la famille dans une situation transactionnelle complexe, les compositions identitaires qui en résultent sont aussi diverses. Le voyage culturel que tous ont expérimenté n’a pas été vécu de la même façon, et, peut-être parce que l’observation était centrée sur la famille nucléaire, il m’a paru évident que les choix opérés sont fortement marqués par un clivage de genre.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 1-12 |
Number of pages | 12 |
Journal | Cahiers de l’Urmis |
Volume | 17 |
Publication status | Published - 2017 |
Keywords
- Migrations
- Cinéma
- Transaction sociale
- Négociations identitaires
- Genre